Après un petit déjeuner dans la cour ombragée de l’Alibi, nous partons à la recherche de notre Salon de coiffure favori.
Nous y allons en tuk tuk, et nous avons l’immense bonheur de retrouver Kim Srah dans son nouveau Salon de la rue 130.
Inouï, elle nous reconnaît et nous voilà tous deux durant 2 bonnes heures à être « shampoignés » pétris, malaxés, chouchoutés, dorlotés, et un masque au concombre pour chacun…un!
Et la tête,
et les pieds
et les mains,
alouette, gentille alouette…
On parle , on rit, on fait des photos…
c’est encore une part de notre vie d’antan qui nous revient avec délice et émotion.
Un bonze passe pour sa quête quotidienne. Kim sort donner des offrandes de notre part, et nous recevons toutes les bénédictions bouddhiques possibles.
Puis, pour rester dans la religion du pays, un petit tour au Wat Phnom, centre historique de la capitale nous permet de retrouver ce lieu magique où je suis tombée amoureuse du pays en février 1996.
Hormis notre éléphant fétiche qui faisait faire le tour du phnom aux enfants. Rien n’a changé si ce n’est la circulation qui s’est intensifiée et quelques tours qui ont poussé vers l’ouest.
À l’est, toujours le Tonlé Sap qui va retrouver quelques centaines d mètres plus bas, le Mékong.
Le Tonlé Sap affluent du Mékong à la particularité de couler 6 mois dans un sens, et 6 mois dans l’autre, de mai à novembre, à cause de la fonte des neiges en Himalaya les eaux du Mékong n’étant plus absorbées en totalité par la mer de Chine, remontent dans le Tonlé Sap terminé par un lac qui durant cette saison de fonte des neiges suivie de la mousson multiplie sa superficie par 6 et son volume d’eau par 70.
À la saison sèche, en novembre, le cours s’inverse à nouveau et cela donne lieu à la fête des eaux, où plus de 300 pirogues avec pas moins de 50 rameurs chacunes rivalisent de vitesse, encouragées par un musicien à l’avant de chacune d’elle, qui scande la mesure en espérant faire gagner son équipe. Sous les clameurs des spectateurs qui se pressent autour de la tribune royale, où ont à l’honneur de pouvoir apercevoir sa majesté qui assiste à cette compétition durant 3 jours.
Ne pas assister à la fête des eaux, est une chose que je n’aurais jamais envisagée quand nous avions le bonheur de résider ici!!!
Nous rentrons au bercail, en passant devant le Palais Royal des vendeurs d’offrandes proposent des fleurs de lotus, des oiseaux à libérer, des bâtonnets d’encens, des bougies, des fruits.
C’est paisible, c’est le Cambodge.
18h Dimitri vient passer la soirée avec nous, encore un déballage de souvenirs…
Ce n’est plus du tourisme, c’est un pèlerinage…