Samedi 10 juin.

7h10, le taxi commandé hier soir vient nous chercher, j’obtiens qu’il passe par le marché central.
Je voudrais tout acheter, mais!!!
Je suis à la recherche d’un « corosol » fruit tropical exquis dont je faisais des glaces délicieuses, hélas il n’y en a pas, mais il y a des litchis énormes, des rambuttans et des mangoustans je ne rentrerai donc pas bredouille. Je quitte mon cher marché non sans peine.

Nous arrivons à l’aéroport, l’avion s’arrache du sol, nous pouvons entrapercevoir notre cher Mékong ( le dragon à 9 têtes)
La cime des palmiers à sucre oscille lentement dans la brise, un petit salut khmer pour nous souhaiter bon voyage, ou bon retour.
12h30 arrivée à l’aéroport international de Bangkok, perpétuellement en travaux d’agrandissements, c’est la plaque tournante de l’Asie, les avions du monde entier y transitent.
Nous nous installons sur des fauteuils assez confortables, il va falloir attendre longtemps notre prochain vol.
22h c’est l’heure de partir.
Un brin de nostalgie nous habite, reviendrons-nous un jour???
L’avenir nous le dira.

Vendredi 9 juin.

Une dernière visite au marché russe est indispensable avant de quitter le pays du sourire.
Une dernière traversée de Phnom Penh en tuk tuk, également.
Nous ne résistons pas à flâner dans les allées étroites du marché où tout se trouve : nourriture, viande, poissons,légumes, fleurs, fruits, vêtements, souvenirs, pierres précieuses et bijoux vrais et faux, tissus, soieries vraies et fausses, quincaillerie, boissons, restauration rapide typique et… antiquités chinoises, notre pole principal d’attraction.
Nous ne pouvons y résister, nous serons encore chargés demain…

Après une sieste bien au frais, et quelques regrets, on y retourne.
Vite vite, encore quelques derniers achats…

Assis dans le jardin de l’Alibi, à la tombée de la nuit, le « takaï » (sorte de gros gecko de 40 cm de long) pousse ses cris successifs. S’il crie 7 fois, c’est de bon augure. Ca y est. Il l’a fait!!! 7 cris d’affilée.
Et à trois reprises.
Avoir un « Takaï » chez soi est un privilège, car cet horrible saurien inoffensif, se gave de moustiques, et peut donc éviter à ses hôtes, la dengue qui sévit hélas dans la région.

Avec la bénédiction bouddhique prononcée par 6 bonzes ce matin.
Nous quitterons demain le Cambodge sous de bons auspices.

Dimitri et sa copine nous emmènent dans un restaurant magnifique, c’est l’ancien One Way remanié, redécoré, revisité où nous avons passé de si bons moments avec toute la bande de bons vieux amis de l’époque.

C’est émouvant, mais ce n’est pas meilleur que quand Dim était derrière les fourneaux! souvenirs souvenirs…