Vendredi 28 avril

8 heures, nous quittons à regrets notre belle auberge de Xi’An alors que nous venions juste d’y découvrir une terrasse fleurie et ombragée au 4ème étage sur le toit avec vue sur les remparts.
Nous arrivons à héler un taxi qui nous conduit en 45mn à la gare TGV.
La salle des pas perdus est à l’échelle de la gare: immmmmense… démesurée, cela ressemble plus à une aérogare qu’à une gare. L’obligation pour les voyageurs de passer entre les portiques, et les bagages au détecteur automatique, renforce cette impression.
Il nous faut moins de 2 h, pour parcourir les 400km qui nous séparent de Luoyang, petite bourgade de 1.400.000 habitants, sur la rive du fleuve Luo Hé (jaune?).
C’est l’Ancienne capitale du pays, elle fut déplacée au Xe siècle par les Song du Nord.
Au XII elle fut envahie et dévastée et se remet doucement de ce désastre. Elle présente aujourd’hui fièrement dans les musées de la ville, les trésors et vestiges de son passé glorieux.
Sitôt installés à l’auberge, nous nous préoccupons d’aller chercher des billets de trains. Hélas, c’est le festival chinois, tous les trains sont pris d’assaut et réservés à l’avance. Impossible de d’obtenir un billet avant le 2 mai. Tant pis. On prendra plus de temps pour visiter cette région, heureusement, Tam a son billet de retour pour Pékin acheté voilà 12 jours.
Nous allons visiter le musée Zhou qui présente des objets en bronze de -770 avant notre ère. De la même époque, dans une fosse, des attelages de 6 chevaux tirant de front des chars sont le joyaux de la collection. Nous voulons aller voir l’autre musée, hélas: « today is closed ».
Tant pis,nous reviendrons demain,
En attendant le marché de nuit s’est mis en place. Une variété de nourritures des plus bizarres nous est proposée, insectes, crapauds, serpents, huîtres, clovisses, couteaux, écrevisses, poisson chats, viandes de toutes sortes, abats, tripes…ce n’est finalement pas si appétissant…Il est vrai qu’à 14h, nous nous sommes gavés de fruits délicieux, ananas, pastèques, fraises , cerises et merises.

J’ai la chance de revoir un marchand d’huîtres perlières et j’ai le plaisir d’en ouvrir une qui en contient deux douzaines assez petites. Je les aurais aimées plus grosses ,mais, c’est une loterie…
Nous savourons la joie d’être encore ensemble.
Il n’y en a plus pour très longtemps.

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