Dimanche 30 avril.

Tâm s’est levée assez tôt pour aller à la messe , elle avait fait du repérage hier soir, mais ce matin, « elle ne s’est pas perdue, mais elle ne s’est pas retrouvée » …
Elle a mis un peu plus de temps que prévu pour rentrer.

Pendant ce temps, une lessive s’impose, et la réservation de notre logement à Nanjing, notre prochaine étape est impérieuse.
Au retour de Tâm nous flânons dans les rues un peu désœuvrés car tout ce que nous voudrions visiter est trop loin, et de plus, la pollution est à son pic maximal, aussi, je me vois contrainte d’imiter nombre de chinois portant un masque.

Une petite voiture chargées de noix de cocos attire Tâm, il n’y a pas de cocotiers dans la région. C’est ici, un fruit exotique, qui fait son régal du jour.
Dans la rue, une vendeuse pétrit des pains feuilletés et les cuit à la poêle, semblables à ces « n’semin » marocains, absolument délicieux.

17h nous prenons tous les trois un taxi pour la gare TGV, Tâm, part hélas aujourd’hui, ici il n’est pas permis d’entrer sans ticket pour accompagner les passagers. Tant pis. Nous avons passé deux bonnes semaines en sa compagnie, et nous espérons qu’elle a apprécié la Chine, son histoire, ses merveilles et son mystère, et que cela lui donnera l’envie d’y revenir.

Samedi 29 Avril

Toute la Chine s’est donnée rendez vous à Luoyang!
Il est vrai que c’est le WE et de plus le « chinese festival » en rapport avec le 1er mai, fête du travail.
Le bus qui nous conduit aux grottes de Longmen est bondé. Gentiment les jeunes cèdent leur places aux vieillards… et c’est donc assis que nous arrivons après une heure de trajet sur le site des grottes bouddhiques de Longmen.
Il fait une chaleur torride, comparativement aux journées précédentes.
Les pivoines nous offrent leurs derniers pétales.
Nous atteignons la falaise creusée de 2345 grottes et niches ornées de plus de 100.000 statues, et de 2800 inscriptions.
La réalisation de ces grottes a été entreprise sous la dynastie des Wei du Nord à partir de 494. Elles sont disposées de part et d’autre du fleuve Yi Hé.
Les statues , hélas, ont été mutilées de façon effroyable, beaucoup sont décapitées, d’autres ont la tête écrasée, mais elle sont aujourd’hui à nouveau vénérées, admirées, et classées par l’UNESCO.
Nous parcourons sous un soleil de plomb ce site somptueux, et, c’est encore en bus que nous regagnons, exténués, nos pénates.
François consolide le carton que Tâm espère emporter en soute demain.

Vendredi 28 avril

8 heures, nous quittons à regrets notre belle auberge de Xi’An alors que nous venions juste d’y découvrir une terrasse fleurie et ombragée au 4ème étage sur le toit avec vue sur les remparts.
Nous arrivons à héler un taxi qui nous conduit en 45mn à la gare TGV.
La salle des pas perdus est à l’échelle de la gare: immmmmense… démesurée, cela ressemble plus à une aérogare qu’à une gare. L’obligation pour les voyageurs de passer entre les portiques, et les bagages au détecteur automatique, renforce cette impression.
Il nous faut moins de 2 h, pour parcourir les 400km qui nous séparent de Luoyang, petite bourgade de 1.400.000 habitants, sur la rive du fleuve Luo Hé (jaune?).
C’est l’Ancienne capitale du pays, elle fut déplacée au Xe siècle par les Song du Nord.
Au XII elle fut envahie et dévastée et se remet doucement de ce désastre. Elle présente aujourd’hui fièrement dans les musées de la ville, les trésors et vestiges de son passé glorieux.
Sitôt installés à l’auberge, nous nous préoccupons d’aller chercher des billets de trains. Hélas, c’est le festival chinois, tous les trains sont pris d’assaut et réservés à l’avance. Impossible de d’obtenir un billet avant le 2 mai. Tant pis. On prendra plus de temps pour visiter cette région, heureusement, Tam a son billet de retour pour Pékin acheté voilà 12 jours.
Nous allons visiter le musée Zhou qui présente des objets en bronze de -770 avant notre ère. De la même époque, dans une fosse, des attelages de 6 chevaux tirant de front des chars sont le joyaux de la collection. Nous voulons aller voir l’autre musée, hélas: « today is closed ».
Tant pis,nous reviendrons demain,
En attendant le marché de nuit s’est mis en place. Une variété de nourritures des plus bizarres nous est proposée, insectes, crapauds, serpents, huîtres, clovisses, couteaux, écrevisses, poisson chats, viandes de toutes sortes, abats, tripes…ce n’est finalement pas si appétissant…Il est vrai qu’à 14h, nous nous sommes gavés de fruits délicieux, ananas, pastèques, fraises , cerises et merises.

J’ai la chance de revoir un marchand d’huîtres perlières et j’ai le plaisir d’en ouvrir une qui en contient deux douzaines assez petites. Je les aurais aimées plus grosses ,mais, c’est une loterie…
Nous savourons la joie d’être encore ensemble.
Il n’y en a plus pour très longtemps.

Jeudi 27 avril.

Qu’il fait bon paresser dans notre lit douillet…
pas de grand projet aujourd’hui.
Tâm a décidé de consacrer sa journée à la rue des peintres pour l’achat de pinceaux, porte pinceaux, papier, sceaux en agate gravés, cire à cacheter… cela prend des heures, il est impératif aussi d’aller à la banque, car l’argent file entre les doigts à toute allure. Cela nous donne l’occasion d’un bon moment de répit pour décider du prochain itinéraire.
En fin d’après midi, nous faisons une promenade sur les remparts construits sous les Ming. C’est gigantesque, les grattes ciel voisinent avec cette enceinte fortifiée quasi millénaire.
Lieu de promenade apprécié des touristes, des photographes de mode, et des jeunes mariés.
Nous achetons des mangoustans et des fraises qui fondent dans la bouche, un vrai délice.
Il faut boucler les valises ce soir, nous repartons demain vers de nouvelles découvertes.

Mercredi 26 avril.

8h, Lever de la troupe, nous prenons un taxi pour aller à la gare des bus, nous traversons en diagonale la ville intra muros d’un périmètre de plus de 14 km. Nous sortons de la ville fortifiée pour essayer de nous rendre par bus ou voiture privée voir « l’armée enterrée », située à une soixantaine de kilomètres. Nous sommes hélés par un bus qui nous prend à la volée, et, en route…

En 1974, un paysan a découvert ce site inimaginable en creusant un puits.
Des fouilles ont été ordonnées et cette fabuleuse découverte a été classée au patrimoine mondial, elle aussi.
Des nuées de touristes viennent du monde entier visiter ce lieu bi millénaire.
3 immenses bâtiments dont un hangar voûté et fermé de 62m sur 230m
de près d’un hectare et demi (au fait, ça fait combien de terrains de foot ball? nouvelle superficie en vogue!)
Sous cet immense abri, nous pouvons admirer l’armée des guerriers estimée à 6000 statues de terre cuite grandeur nature: Archers, arbalétriers, lanciers, cavaliers, hommes de troupe tous en formation de combat continuent de veiller sur le repos éternel de Quin Shi Huang qui unifiât la Chine. Les fouilles se poursuivent dessous le regard des touristes éberlués.
C’est grandiose, inédit, inqualifiable. Les mots manquent pour exprimer l’inexprimable.
Nous retournons à Xi’an par le même mode de transport.
Et partons à pieds à traverser la ville grouillante 5.000.000 d’habitants. Xi’An point d’arrivée de la route de la soie, fut le carrefour des cultures et des religions, une des plus vieilles mosquées de Chine érigée au VIII ème siècle et reconstruite sous les Ming nous offre une belle promenade en fin d’après midi. Nous déambulons à travers le quartier musulman où Tam voudrait tout goûter, tout boire, tout manger( sauf, les brochettes de scorpion) c’est notre appareil photo qui va tout ingurgiter.
Quelle journée!!!

Mardi 25 avril

9h, un taxi commandé la veille nous attend pour nous conduire à la gare, bizarrement, nous ne prenons pas du tout la même direction que celle prise à notre arrivés voilà 3 jours. Le taxi roule loin de la ville.
Un enlèvement peut être? Mais non! C’est à la gare TGV que nous allons, et elle est très éloignée. Heureusement que je n’ai pas débattu du prix, que j’avais trouvé plus élevé, car la distance parcourue est d’au moins 15 km…
le train à 45 minutes de retard, il fait gris et frais. Le TGV est d’un grand confort et très propre. Nous roulons plein sud et traversons la campagne dont les cultures maraîchères , fruitières, céréalières sont déjà bien avancées. Le ciel reste couvert mais la température plus clémente. Nous arrivons à Xi’An vers 13h30. La gare TGV que nous ne connaissions pas, est elle aussi très éloignée du centre. Nous retrouvons avec un immense plaisir notre auberge. C’est la troisième fois que l’on y vient, et on s’y sent chez soi, ça fait du bien de temps à autres de retrouver ses marques.
Notre chambre triple est confortable, pas de Kang, mais 3 lits.
Aussitôt déposés les bagages, nous sortons pour faire découvrir à Tam la rue voisine. C’est la rue des pinceaux, des peintres et des calligraphes, certains peignent devant nous des panneaux, des tableaux, des éventails, d’autres gravent des sceaux dans des pierres dures. On ne sait plus où regarder. On voudrait tout acheter, Tâm est fascinée par ce festival d’artisanats divers.
Apres cela, problèmes avec mon téléphone à tout Faire qui est bloqué pour raison de saturation!!! Apparemment je prendrais trop de photos!!!!???
Nous marchons, cherchons la boutique Apple qui ne peut rien pour moi, après un passage souterrain, je me perds, et après des kilomètres, contrite, je demande notre chemin, nous sommes à l’opposé de notre hôtel, j’en pleurerais. Heureusement, un taxi providentiel en maraude nous accepte à son bord, nous arrivons fourbues à l’hôtel où Francois commençait à s’inquiéter. Un petit repas et au lit, demain une grande journée nous attend.

Lundi 24 avril.

8h30 nous quittons Pingyao pour la journée,

Une voiture vient nous chercher, le chauffeur est charmant, exclusivement, sinologue 3 touristes chinoises montent à bord, l’une d’elle est une vraie poupée au teint de porcelaine, d’une rare beauté, elles s’efforcent de faire la conversation à l’aide d’un smartphone traducteur, nous arrivons à comprendre qu’elles ont 26,27 et 29 ans, une compagnie agréable pour Tâm qui sympathise derechef avec elles, nous voilà accompagnés de 4 belles « jeunes filles en fleurs »…
Nous roulons vers le nord de Pingyao à une soixantaine de kilomètres pour visiter la résidence de la famille Wang, un joyau d’architecture chinoise construit durant la dynastie Qing, 123 cours se succèdent entrecoupées de bâtiments en briques et pierres aux toits de tuiles, de temples des ancêtres de petit ponts suspendus, c’est un dédale, un labyrinthe adossé au flanc de la montagne, le site est si bien préservé qu’il est souvent utilisé pour des tournages de films historiques.
Les charpentes sculptées et peintes sont de merveilleuses dentelles de bois.
Depuis les remparts, nous dominons des petits jardins vivriers aux maisons troglodytiques.
Les touristes ne sont pas très nombreux, et nous pouvons goûter pleinement la sérénité des lieux.
Nous partons à l’assaut de la montagne pour visiter le château souterrain de Zhanghi 1500 mètres de tunnels sur 3 niveaux qui descendent à moins 26 mètres.
Cet « ouvrage »défensif fut creusé sous la dynastie Sui il y a 1600 ans, des trous dans le sol et les parois permettaient de guetter l’arrivée des envahisseurs.
Il y fait frais et sombre : claustrophobes, s’abstenir…
Au dessus, le village de Zhangbi Cun, toujours habité Date la dynastie Yuan, piétonnier, il est agréable d’y flâner et d’acheter des noix du pays aux petits vendeurs des rues, c’est un havre de paix où il fait bon flâner…
Retour à notre hôtel.
Belle journée…

Dimanche 23 avril

Qu’il est bon de paresser dans notre immense kang d’au moins 3 mètres de large.

Chacun sous sa couette. Tam vient de partir pour la messe dominicale, elle a dégoté une église catholique intra muros. Et nous en profitons pour faire une grasse matinée bien méritée. Il fait beau. Et nous allons consacrer cette journée à un repos bien mérité.

Tâm rentre contente de sa sortie matinale, et à nous Pingyao, petite ville fortifiée d’une enceinte de 6 km érigée en 1370, 4 immenses portes permettent l’entrée de la ville aux 4 points cardinaux.
C’est le WE, des hordes de chinois se pressent dans les rues commerçantes, heureusement, les sites historiques payants sont plus calmes, banque, pagodes, temples taoïstes, confucianistes, bouddhiques.. de nombreuses statues de bronze évoquent la vie de l’époque.
À tous les coins de rues, des marchands proposent des denrées surprenantes, soupes, tripes en brochettes, beignets, saucisses artistement presenteed,pâtes découpées à la demande et jetées dans un bouillon de viande, (un vrai numéro de jonglerie), gaufres aux noix, fruits en barquettes, riz gluant, brochettes de calamars, de viande, des épis de maïs, des patates douces et des poires au four…
Nous sommes sollicités de toutes part.
Bien sûr aussi des glaces multicolores qui
n’inspirent pas du tout confiance…
Impossible de mourrir de faim ici!
Une journée de flânerie bien remplie terminée par un massage des pieds pour moi et un plus complet pour Tam.
François a préféré une sieste tardive.
Belle journée à Pingyao sous un ciel bleu ponctué de nombreux cerfs volants.

Samedi 22 avril

Nous quittons Datong vers 8h30, un taxi providentiel est juste au bout de notre rue piétonne, nous lui faisons voir le papier écrit en chinois du lieu où nous voulons aller, et du prix que nous voulons payer, soit 15 yuans.il accepte de nous prendre à son bord, la gare ferroviaire était juste à coté précisait la publicité de notre auberge, nous roulons un bon quart d’heure, et à l’arrivée, le chauffeur nous demande 10 yuans (1€50).

La journée commence bien, il fait beau mais frais, les cimes lointaines sont toujours fraîchement enneigées.
Le train bondé part à l’heure. Les places sont numérotées. Nous avons 6 heures de voyage avant Pingyao notre prochaine étape à 500 km plein sud de Datong.
Nous traversons une région agricole beaucoup de champs aux frais labours, on peut voir des paysans accomplissant « le geste auguste du semeur »
Beaucoup de sépultures familiales rondes parsèment les champs.
Apres 6 heures de train,nous arrivons à Pingyao petite cité ceinte de remparts, classée elle aussi au patrimoine mondial, elle est en pleine expansion, la petite « Harmony guest House » que nous avions connue voilà 5 ans à disparue, laissant place à un commerce. Nous avons retenu pour une seule nuit une chambre dans un hôtel inconnu, par chance, il nous convient, et nous décidons d’y rester les 2 nuits à venir, ce qui nous permet d’en négocier le prix à la baisse.
La ville grouille de touristes chinois, quelques étrangers par ci par là, mais bien rares.
Nous logeons dans une chambre avec « kang » lit familial chinois pour 3 ou 4 personnes. Qui peut, l’hiver, être chauffé avec des braseros disposés sous le lit, mais nul besoin pour ce soir, le temps est plus doux ici.
Il est l’heure d’aller essayer ce fameux kang…

Vendredi 21 avril

C’est par une tempête de ciel bleu que nous quittons Datong dans le Dhanxi pour la journée. Il fait frais. Nous avons loué un taxi qui va nous conduire sur 3 sites,
Un circuit de 170 km, la route est plate dans la plaine charbonnière de Datong, on s’arrête pour visiter un site ruiniforme sans grand intérêt, un paysan voisin possède 2 chameaux de trait impressionnants de taille. Tam serait bien montée faire un tour bien calée entre les deux bosses, mais nous avons d’autres merveilles à découvrir ou à revoir…

La route part à l’assaut d’un col récemment enneigé, les amandiers et les cerisiers en fleurs ont les pieds dans la blancheur hivernale… et nous, sans chaussettes. Brrrr….

Après une route sinueuse, une visions époustouflante nous est offerte, le petit monastère suspendu « Xuan Kong » nous domine de 50 mètres. Il a été construit en 491 en hauteur pour se protéger des crues de la rivière, il est ancré dans la falaise accroché à des poutres et quelques étais le soutiennent.
C’est un bijou d’architecture qui laisse pantois d’admiration. En 735, le poète Li Bai a gravé dans la roche au pied de ce temple bouddhique et taoïste :
« grandiose, magnifique ».
Nous dirions:
En Chine,
Qui n’a pas vu
le monastère suspendu
N’a rien vu!!!
Quelle vision. C’est une grande émotion de grimper dans le dédale des cellules de moines et des lieux de dévotion…

Nous reprenons la route, la neige éphémère a fondu. Pas de bataille.
Mais les grottes de Yungang sont encore loin, et spectaculaires elles aussi, classées au patrimoine de l’Unesco, elles ont été creusées au 5 ième siècle sous la dynastie des Wei, 252 cellules de moines et d’immenses temples où des Bouddhas sculptés dans un monolithe de pierre trônent au centre des grottes. L’un d’eux mesure 17 mètres. Ces grottes ont été évidées dans une immense falaise de grés.
Si la foi soulève les montagnes, ici, la foi à creusé la falaise…
nous rentrons vers 18h fourbus mais heureux de nos découvertes.

En route pour Da Tong

Le soleil toujours timide, ne veut pas nous gratifier de ses bienfaits. Tant pis.

Nous quittons l’hôtel jade en taxi vers 10 heures, pour nous rendre à l’immense gare des autobus. Nous avons eu la chance de loger au coeur de Pékin durant 4 jours, et nous avions l’impression d’être dans une petite ville, mais là on peut réaliser de l’immensité de cette mégapole de 16.000.000 d’habitants.

Nous achetons nos billets de bus pour Da Tong, distante d’environ 250km, et à 11heures: départ.

Nous avons l’immense joie de revoir le « grand mur » à Badaling, que nous longeons et même traversons en roulant, nos compagnons de routes s’amusent de nous voir brandir nos appareils photo, eux, paraissent blasés.

On ne se lasse pas d’admirer le parcours de cet immense ouvrage de pierres qui serpente au faîte de la chaine montagneuse  plongeant dans la vallées et remontant sur le versant opposé.

Nos sommes proches de la Mongolie intérieure, et le desert de Gobi n’est pas bien loin, aussi, Le paysage est souvent semi-désertique, la latitude est plus élevée qu’à Pékin, il fait bien plus frais, ici, le printemps commence à peine, les saules ont de minuscules feuilles alors qu’à Beijing, les chatons nous prodiguaient généreusement leur « ouate » allergisante.

Des villages dominés par des collines désertiques entièrement recouvertes de panneaux solaires  voisinent avec d’autres proches  d’immenses centrales  thermiques ou d’éoliennes.

Les  vergers d’amandiers, pêchers, pruniers sont en tout début de  floraison.

Par ci par là, quelques troupeaux de moutons broutent une herbe rare.

 

Enfin, à 17h nous arrivons à Da Tong, et gagnons en taxi notre auberge située dans une rue piétonne commerçante, animée et bruyante.

Un petit tour au marché voisin pour quelques achats. Un repas pas très typique, et au lit…

Mercredi 19 avril

C’est à l’aube que nous sommes réveillés par la sonnerie des portables, 6 heures c’est bien tôt pour des vacanciers.

La grande muraille nous attend! C’est la partie de Mutianyu que nous allons visiter, à 80 km au nord de Pekin, la route traverse de nombreux vergers en fleurs, hélas, le temps est gris et maussade aujourd’hui, et plus on prend d’altitude, plus le fond de l’air est frais. On regrette bien sûr de n’être pas plus couverts.

En paresseux, nous avons pris l’aller/retour en téléphérique, car la montée est raide et les mollets douloureux.

C’est beau à couper le souffle!!! La muraille entrecoupée de bastions, de tours de guêts  serpente sur la cime des montagnes sur les kilomètres. Tam plus courageuse parcours la muraille avec plus d’entrain et d’agilité que nous, privilège de la jeunesse…

un déjeuner typique nous est servi vers 14h au pied du téléphérique.